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Au Bonheur des Plantes
25 juin 2013

Les vertus du Jeûne

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Le jeûne est une méthode ancestrale dont les bienfaits préventifs et thérapeutiques sont aujourd’hui scientifiquement reconnus.

Objectifs : reposer, détoxiquer et régénérer l’organisme. Le jeûne ou cure de détoxination a pour but physiologique de provoquer un bouleversement cellulaire obligeant notre corps physique à s’adapter parfaitement au changement ; au bout de deux à trois jours d’absence de nourriture, le corps s’auto restaure ou s’autolyse grâce aux toxines stockées dans l’organisme depuis notre plus jeune enfance. Tout individu est apte à jeûner, cela requiert quelques précautions au préalable.

Au sens strict du terme, le jeûne consiste à n’absorber aucune nourriture. Il existe traditionnellement deux formes de jeûne intégral, le jeûne hydrique qui autorise à boire de l’eau, et le jeûne sec. Ce dernier s’applique dans un but thérapeutique bien précis, sur une très courte durée et sous surveillance, il est peu pratiqué. Plus récemment des versions de jeûne partiel ou jeûne modifié ont vu le jour ; ils intègrent des jus de légumes ou d’herbe de blé ou d’orge ou encore du bouillon, des jus de fruits, des tisanes sucrées au miel, etc.

Quels sont les bénéfices du jeûne intégral ?

  •  Sur le plan physiologique, le jeûne intégral à l’eau ou à la tisane non sucrée permet de désintoxiquer en profondeur l’organisme. Ce nettoyage a une action préventive et curative sur de nombreuses maladies en lien avec un état de surcharge de l’organisme. Toutes les situations de surcharges ou de carences ont une incidence plus ou moins directe sur le potentiel de toutes les fonctions cellulaires et métaboliques ; à long terme, elles creusent le lit des véritables maladies et entravent l’expression optimale des phénomènes d’auto-guérison.
  • Au niveau psychique, le jeûne apporte une grande clarté mentale, précieuse lorsqu’il y a d’importantes décisions à prendre ou pour faire un point sur sa vie. Dans de nombreuses traditions, il est pratiqué afin de purifier l’esprit, d’atteindre un état de conscience plus clairvoyant.

Pour quelles affections ?

Diverses études scientifiques ont démontré l’influence positive du jeûne dans de nombreuses pathologies, en particulier les maladies de peau, les maladies inflammatoires dont l’arthrite rhumatoïde, les maladies cardio-vasculaires dont l’athérosclérose, l’angine de poitrine, l’hypertension, et aussi l’asthme, les allergies, etc.

Fait-il maigrir ?

Il est bien évident que lorsqu’on cesse de manger, on perd du poids. Le jeûne ne constitue cependant pas une manière efficace de maigrir à long terme s’il n’est pas accompagné d’une remise en cause des habitudes alimentaires. Bien souvent, les kilos perdus pendant la période de jeûne sont repris rapidement, du fait du chamboulement du métabolisme. Cependant jeûner peut aider à établir une autre relation à la nourriture, à devenir plus attentif aux saveurs, aux quantités,à manger plus lentement, ce qui est utile dans une démarche de perte de poids.

Tout le monde peut jeûner ?

Il y a des contre-indications au jeûne. Avant d’en entreprendre un de plusieurs jours, il est recommandé de vérifier son état de santé auprès d’un médecin, particulièrement pour les personnes affectées par une maladie ou sous médication. S’il s’agit d’une première expérience, il est préférable de rejoindre un groupe supervisé par un professionnel compétent. Une personne en bonne santé peut pratiquer des jeûnes de courte durée sans danger. Le respect de certaines règles rend l’expérience plus confortable et évite en particulier de souffrir de symptômes d’élimination trop intenses ou de troubles digestifs. 

Jeûner nécessite une certaine vitalité, or certaines maladies comme le sida et certaines formes de cancer affaiblissent l’organisme et jeûner pourrait aggraver l’état de dévitalisation.De même, les maladies affectant les organes d’élimination très sollicités par le jeûne, comme le foie et les reins, sont des contre-indications absolues au jeûne. Tout comme le diabète insulino-dépendant, la faiblesse et l’arythmie cardiaques, l’anorexie, la boulimie, la grossesse, l’allaitement… Il existe aussi des contre-indications relatives comme la maigreur, une tension artérielle basse, le 3e et 4e âge, la convalescence… Mieux vaut consulter un thérapeute avisé avant d’entreprendre un jeûne et prévoir une supervision médicale en cas de jeûne prolongé (plus d’une semaine).

Des règles à observer ?

Tout d’abord prévoir une phase préparatoire qui consiste à réduire progressivement sa ration alimentaire et à supprimer peu à peu les produits d’origine animale, les excitants, etc.

Durant cette étape, purger l’intestin avec par exemple du chlorure de magnésium, du jus d’aloe vera, des tisanes de plantes laxatives. Puis, durant le jeûne, se mettre au repos, idéalement, au contact de la nature dans un environnement calme, ressourçant, à l’abri des conflits, au chaud. S’adonner à des activités de détente, de relaxation, à la lecture, à une pratique artistique…

Procéder régulièrement à un lavement intestinal à l’aide d’une poche spécifique. Boire des tisanes pour réchauffer le corps et l’esprit et accompagner le drainage des toxines, par exemple avec du thym, du romarin, de l’aubier de tilleul. Enfin, sortir du jeûne en revenant progressivement à une alimentation normale. Plus la durée du jeûne est longue, plus les phases de préparation et de reprise sur le plan alimentaire doivent être longues. Pour une journée de jeûne, une journée de préparation et de reprise suffit.

Qu'est ce qu'un symptôme d'élimination ? 

Durant le jeûne, une masse importante de toxines accumulées dans l’organisme est mise en circulation et conduite vers les organes d’élimination. 

Le jeûne se déroule en deux temps, que ce soit pour un jeûne de quatre jours ou de trois semaines ces périodes sont invariables.

 Le 1er temps est appelé "passage" ou crise d’acidose.

Ce moment se situe entre le 2ème et le 3ème jour de jeûne. Il correspond à une réaction saine et normale du corps physique puisque ce dernier doit changer ses habitudes. Au lieu de recevoir tranquillement la nourriture qu’il doit digérer et stocker, le corps doit débusquer dans ses propres réserves du glucose pour "survivre" : c’est la détoxination ou autolyse. En attendant de s’organiser pour cette "mission détox", la crise d’acidose se manifeste par une fatigue (il n’a plus de carburant !), une sensation de faim, des maux de tête, des nausées, une réapparition de maux antérieurs, un petit coup de blues, transpiration excessive, haleine forte… Ceci est toujours momentané et propre à chaque individu. C’est un très bon indice pour mesurer sa Vitalité. Le corps physique peut enfin s’exprimer et l’individu prend conscience de son état réel ! Ces symptômes sont proportionnels au niveau de surcharges de l’organisme et ils sont généralement momentanés. S’ils viennent à durer, mieux vaut consulter. 

Ce moment est particulier, il s’agit d’un rapprochement qui se crée entre le corps et la pensée. 

L’individu s’interroge sur son état, prend note de ses "souffrances" en menant une enquête sur son mode de vie. Il s’interroge sur ses habitudes alimentaires, ses dépenses physiques, son état nerveux etc… Il devient un chercheur de "santé". 

Le 2ème temps pourrait s’appeler "l’écoute de Soi".
Le corps physique, étant calmé et rassuré d’avoir été entendu, l’individu est donc plus disponible à la connaissance de ses plans subtils . Le temps s’expanse lors d’un jeûne (pas de courses alimentaires, pas de préparations culinaires,…) l’individu est peut apprécier un retour à l’essentiel.

Combien de temps et à quelle fréquence jeûner ?

 La fréquence et la durée du jeûne s’envisagent individuellement en fonction de l’âge, du poids, de la vitalité de la personne, de son degré d’intoxication, de son état de santé, de sa condition psychologique, etc. De manière générale, mieux vaut privilégier la régularité que la durée : un jour par mois, une semaine par an par exemple. La durée peut aussi évoluer en fonction de la façon dont est vécue l’expérience. Certaines écoles recommandent de ne cesser de jeûner que lorsque la langue est propre, l’urine claire et que la faim réapparaît, ce qui signifie que l’organisme a terminé sa détoxination et qui suppose un jeûne d’assez longue durée, déconseillé aux jeûneurs inexpérimentés.

Mieux vaut commencer par des jeûnes de courte durée et, peu à peu, augmenter le nombre de jours. Certains auront beaucoup de difficultés, sur les plans physiques ou psychologiques, à jeûner totalement, même durant un seul jour, dans ce cas on peut envisager un jeûne partiel, ou une monodiète. Les monodiètes s’intègrent plus facilement dans notre vie sociale, elles sont plus douces pour le corps, mieux acceptées psychologiquement, mais les résultats en termes de désintoxination sont deux à trois fois plus longs à obtenir qu’avec un jeûne intégral ou partiel.

Quel aliment choisir pour un jeûne partiel ?

Le jeûne partiel intègre plutôt des boissons que des aliments. Il convient de choisir la boisson en fonction du but recherché. Le bouillon de légumes apporte un confort psychologique. Les jus de légumes sont plus nourrissants. En fonction du jus choisi, on apportera des nutriments spécifiques eton bénéficiera de propriétés particulières sur les différents organes du corps. Le jus de carotte, par exemple, stimule les fonctions hépatiques et le système immunitaire. Il peut constituer la base d’un cocktail dans lequel on peut mettre un peu de betterave, de fenouil, de céleri… Les jus doivent être préparés fraîchement à la centrifugeuse ou mieux, à l’aide d’un extracteur. Le jus d’herbe de blé ou d’orge est un complément intéressant durant le jeûne, il accompagne la détoxination, notamment la désacidification et apporte un concentré naturel de vitamines, minéraux et enzymes pour une action revitalisante. Il peut être consommé seul ou ajouté aux jus de légumes.

source 1, source2,

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