La réaction du corps face au stress
La phase d'alarme
C’est la réaction initiale au stress, la phase aïgue ou phase de choc, qui va bouleverser les sécrétions hormonales, sur tout l’axe hypophyso- surrénalien. Les systèmes de défense du corps sont en état d’alerte majeure. Les symptômes présents lors de cette phase sont : sensation d’anxiété (augmentation du rythme cardiaque et de la respiration, augmentation de l’éveil mental, sudation, troubles digestifs). Le corps active un système hormonal permettant la sécrétion d’hormones de protection (épinéphrine, norépinéphrine) afin de garder le corps en état d’alerte. L’état d’alerte est maintenu et, s’il y a blessure, la sensibilité à la douleur sera diminuée, puisque les messages de douleur sont minimisés. Si l’expérience en question est passagère ou rare, la tension et la douleur s’en iront dans les jours qui suivent et une personne en santé n’en ressentira que très peu d’effets.
La phase de résistance
Cette phase débute lorsque le corps commence à s’adapter au stress et à s’occuper des agents stressants. Comme les symptômes de la phase d’alarme sont partis, la personne dans la phase de résistance peut renier la continuation du stress. Si le stress continue, l’organisme va mettre en œuvre de nouveaux mécanismes de manière à trouver un nouvel équilibre. Ceux-ci sont induits par la production de cortisol et d’aldostérone par les glandes corticosurrénales. Le corps répond au stress continu à un niveau plus profond. Les hormones de stress sont quand même sécrétées en petites quantités, ce qui affecte le corps de plusieurs façons : en déprimant le système immunitaire, en diminuant la force des os, en compromettant les fonctions mentales et cérébrales (comme la mémoire) et en diminuant le taux d’énergie. Ceci peut se traduire par de l’insomnie, de l’irritabilité, des maux de tête et de la rigidité musculaire.
La phase d'épuisement
C’est la phase dans laquelle se retrouve une personne qui a dépassé les limites de la phase de résistance. La réponse du corps ressemble à celle de la phase d’alarme (anxiété, sudation), mais les conséquences sont beaucoup plus graves puisque la personne a maintenant épuisé toutes ses ressources physiques au fil des semaines, mois ou années d’usage excessif… C’est à ce stade-ci que les personnes sont en état de burnout, commencent à vieillir prématurément et à développer toutes sortes de maladies (cancer, maladies cardiaques, diabète). C’est l’image du moteur qui tourne à plein régime. Si le stress persiste, il arrive un moment où le corps ne peut plus fournir l’énergie nécessaire. Les glandes surrénales sont épuisées et le corps ne peut plus s’adapter. D’où des conséquences néfastes sur la santé. Il n’y a plus aucune résistance au stress : le corps est sans ressources. Bien qu’il existe toutes sortes de façons de vivre avec cet état (drogues, alcool, divertissement, alimentation compulsive…), seuls la nutrition saine et le repos sont vraiment curatifs, en plus de l’incorporation des outils adaptogènes naturels.
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