Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au Bonheur des Plantes
10 octobre 2013

La réaction du corps face au stress

Selon le modèle développé par le physiologiste Hans Selye, la réaction du corps face au stress se produit en trois phases : la phase d’alarme, la phase de résistance et la phase d’épuisement. La description du syndrome général d’adaptation qui suit est de Christopher Hobbs (Stress & Natural Healing). Elle décrit la réponse biochimique du corps humain face au stress.

La phase d'alarme 

C’est la réaction initiale au stress, la phase aïgue ou  phase de choc, qui va bouleverser les sécrétions hormonales, sur tout l’axe hypophyso- surrénalien. Les systèmes de défense du corps sont en état d’alerte majeure. Les symptômes présents lors de cette phase sont : sensation d’anxiété (augmentation du rythme cardiaque et de la respiration, augmentation de l’éveil mental, sudation, troubles digestifs). Le corps active un système hormonal permettant la sécrétion d’hormones de protection (épinéphrine, norépinéphrine) afin de garder le corps en état d’alerte. L’état d’alerte est maintenu et, s’il y a blessure, la sensibilité à la douleur sera diminuée, puisque les messages de douleur sont minimisés. Si l’expérience en question est passagère ou rare, la tension et la douleur s’en iront dans les jours qui suivent et une personne en santé n’en ressentira que très peu d’effets.

La phase de résistance

 Cette phase débute lorsque le corps commence à s’adapter au stress et à s’occuper des agents stressants. Comme les symptômes de la phase d’alarme sont partis, la personne dans la phase de résistance peut renier la continuation du stress. Si le stress continue, l’organisme va mettre en œuvre de nouveaux mécanismes de manière à trouver un nouvel équilibre. Ceux-ci sont induits par la production de cortisol et d’aldostérone par les glandes corticosurrénales.  Le corps répond au stress continu à un niveau plus profond. Les hormones de stress sont quand même sécrétées en petites quantités, ce qui affecte le corps de plusieurs façons : en déprimant le système immunitaire, en diminuant la force des os, en compromettant les fonctions mentales et cérébrales (comme la mémoire) et en diminuant le taux d’énergie. Ceci peut se traduire par de l’insomnie, de l’irritabilité, des maux de tête et de la rigidité musculaire.

La phase d'épuisement

 C’est la phase dans laquelle se retrouve une personne qui a dépassé les limites de la phase de résistance. La réponse du corps ressemble à celle de la phase d’alarme (anxiété, sudation), mais les conséquences sont beaucoup plus graves puisque la personne a maintenant épuisé toutes ses ressources physiques au fil des semaines, mois ou années d’usage excessif… C’est à ce stade-ci que les personnes sont en état de burnout, commencent à vieillir prématurément et à développer toutes sortes de maladies (cancer, maladies cardiaques, diabète).  C’est l’image du moteur qui tourne à plein régime. Si le stress persiste, il arrive un moment où le corps ne peut plus fournir l’énergie nécessaire. Les glandes surrénales sont épuisées et le corps ne peut plus s’adapter. D’où des conséquences néfastes sur la santé. Il n’y a plus aucune résistance au stress : le corps est sans ressources. Bien qu’il existe toutes sortes de façons de vivre avec cet état (drogues, alcool, divertissement, alimentation compulsive…), seuls la nutrition saine et le repos sont vraiment curatifs, en plus de l’incorporation des outils adaptogènes naturels.

 Voici un petit fascicule qui vous en dira plus info2Cliquez 

Pour trouver les solutions adéquates, consulter un naturopathe et/ou un sophrologue peut vous aider à apprendre à gérer votre stress, mais aussi retablir le corps malmené par un stress continu. 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité



La Lune
Newsletter

 

mentions légales

Publicité