Le kudzu : plante anti-addiction
Originaire de Chine et du Japon où sa racine est utilisée en cuisine comme fécule (le kudzu possède deux fois le pouvoir épaississant de l’arrow-root). Son n om latin : Pueraria lobata Willd, Pueraria montana. Le kudzu appartient à la famille des Fabacées (ex-légumineuses) comme le haricot.
La racine était déjà utilisée 600 ans avant Jésus-Christ, par la médecine traditionnelle chinoise, la racine est employée dans le traitement des fièvres, des états grippaux, de la rougeole, des gastrites, de la dissenterie et de l’hypertension ; il était également apprécié comme relaxant musculaire.
Ses principes actifs
Certains composants de la racine de kudzu, des flavonoïdes comme la puerarine, la daïdzine ou la daïdzéine, contribuent également à réduire les dommages consécutifs à l’ingestion excessive d’alcool.
En effet, le kudzu a fait l'objet de nombreuses études pour ses effets intéressants en cas d'addictions (alcoolisme et tabagisme). Les principales molécules actives contenues dans les racines du kudzu, les flavonoïdes, aux propriétés antioxydantes seraient responsables des ses propriétés.
Ses propriétés
En cure régulière, la racine du kudzu favoriserait la désaccoutumance aux drogues. Elle entraînerait la diminution de la consommation d'alcool et une moindre dépendance à la cigarette. La plante quant à elle agirait sur le système nerveux central, ce qui pourrait expliquer ses effets calmants, anti-stress, anti-dépresseurs... En plus de son intérêt dans la lutte contre les addictions, la consommation de kudzu ferait baisser le taux de mauvais cholestérol et en Chine, cette plante est vivement conseillée dans les campagnes de prévention contre le diabète.
Des chercheurs de l’Université de Chicago ont mis en évidence il y a peu de temps, que l’alcool et la nicotine agissent sur les même récepteurs nerveux. De nombreuses communications de la presse scientifique des Etats Unis ont montré l’intérêt évident que portaient les chercheurs américains aux remarquables effets de désaccoutumance du kudzu. Il permet d’arrêter le tabac et d’autres drogues. Les dépendances diminuent et l’utilisateur se voit réduire sa consommation.
Il agirait donc sur le système nerveux central, notamment la glande pinéale, ce qui expliquerait son action calmante, anti-stress, peut-être antidépressive.
Une action Détox
Cette plante ne se contente pas de limiter les pulsions, puisque simultanément, elle réduit les dommages que ces toxiques ont pu engendrer au fil du temps sur l’organisme. En stimulant l’activité de certaines enzymes, la racine de Kudzu permet de lutter contre le stress oxydatif produit par la consommation de cigarettes et d’alcool et ainsi, limite leurs effets néfastes.
Aide aux symptômes de ménopause
Le kudzu est une plante très riche en diadzéine, un puissant phyto-œstrogène. Action par effets œstrogéno-mimétiques d’où son intérêt pour combattre les désordres hormonaux de la ménopause et à l’ostéoporose qui lui est liée, grâce à son contenu en isoflavones notamment en puérarine. Selon certaines études effectuées avec la participation de femmes en période de ménopause, l’ingestion de plantes riches en diadzéine durant une période de douze semaines, provoqua une baisse significative de symptômes reliés à la ménopause, et plus significativement les bouffées de chaleurs.
D’éventuels effets positifs pour les diabétiques
Action sur le métabolisme du pancréas et le stress oxydatif : Chez le rat, des expériences ont mis en évidence l’effet protecteur de la puérarine sur certaines cellules du pancréas responsables de la sécrétion d’insuline. Elle inhibe la mort programmée de ces cellules, stimule la sécrétion d’insuline et enfin, inhibe la production de radicaux libres en augmentant l’activité des catalases et des superoxide-dismutases (SOD).
Amélioration de la tolérance au glucose :
La puérarine, qui est rapidement absorbée par l’intestin, augmente la tolérance au glucose chez les diabétiques de type II en baissant la glycémie et en augmentant le stockage du glucose sous forme de glycogène au niveau du foie et du coeur.
Son utilisation
Choisir des extraits de racines standardisées c’est-à-dire normalisées , au moins à 8% d’isoflavones. Pour les gros fumeurs ou les gros buveurs, on doublera les doses en les répartissant tout au long de la journée.
Durée ?
Le programme est à poursuivre pendant au moins un mois, en synergie avec des vitamines du groupe B. Prise pendant 1 mois, la plante donne déjà de très bons effets.
Côté prix, voici un argument imparable : seulement une trentaine d’euros par mois selon les marques, soit l’équivalent de six paquets de cigarettes ou deux ou trois bouteilles de whisky. Généralement les effets se font rapidement sentir mais comme pour toute chose, un minimum de volonté est requis…
Précautions et contre-indications
Les femmes enceintes ou qui souhaitent le devenir mais aussi est contre-indiquée en cas de cancer du sein du fait de la présence des isoflavones en consommation prolongée.
Conclusion naturopathique
Vous constaterez surement que je ne donne volontairement pas les dosages précis à prendre car tout dépend de la personne, son âge, son poids, ses antécédents et il est important pour moi de voir cela avec un naturopathe pour établir un vrai protocole. Je vous invite d'ailleurs à lire mon article sur ce sujet :
S'il te plait donne moi 3 gouttes de ...
Je le répète souvent mais n'hésitez pas à consulter un naturopathe qui pourra vous aider au mieux dans vos choix selon les besoins de votre corps adaptés à vous uniquement. Vous bénéficierez d'un suivi et de conseils vraiment utiles !